Ne perdez pas la mesure !
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La fibrillation auriculaire (FA) est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent. Au-delà de 40 ans, 1 personne sur 4 présentera un jour une fibrillation auriculaire. Il est extrêmement important de poser le diagnostic à temps, car sans traitement approprié, la FA augmente le risque de développer une thrombose ou un accident vasculaire cérébral (AVC). Lors de la Semaine du Rythme Cardiaque, faites-vous contrôler gratuitement dans un des nombreux hôpitaux participants. 

Le cœur est un muscle qui se contracte environ 70 fois par minute au repos pour faire circuler le sang dans le corps. Le rythme cardiaque normal est régulier et se situe, selon la personne, entre 50 et 100 battements par minute. C’est en prenant votre pouls que vous pouvez contrôler la vitesse de votre rythme cardiaque.

La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque au cours duquel le cœur s’emballe et se met à battre de manière totalement irrégulière. Cela augmente le risque de défaillance cardiaque ainsi que de formation de caillots de sang pouvant, à leur tour, provoquer une thrombose ou un accident vasculaire cérébral (AVC).

La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent et le risque d’en être atteint s’accroît avec les années : au-delà de 40 ans, 1 personne sur 4 présentera un jour une FA. Environ 1 adulte sur 15 de plus de 65 ans et 1 adulte sur 10 de plus de 80 ans souffrent, actuellement, de cette affection.

Le nombre de patients souffrant de fibrillation auriculaire en Belgique est estimé à 150.000 et doublera vraisemblablement d’ici 2050. Ces 20 dernières années, le nombre d’hospitalisations dues à la FA a affiché une hausse, au niveau mondial, de 60%.

Heureusement, la fibrillation auriculaire se détecte facilement et plusieurs traitements efficaces sont disponibles.

PARLEZ-EN À VOTRE MÉDECIN

Normalement, vous ne sentez pas votre cœur battre, excepté si vous avez des accès d’anxiété ou faites un effort intense. En cas de fibrillation auriculaire, le cœur peut battre très vite et toujours de manière irrégulière. Ceci peut occasionner des palpitations, un essoufflement au repos ou à l’effort, des vertiges, une fatigue inhabituelle, des évanouissements ou des douleurs dans la poitrine.

Chez 1 personne sur 3, la fibrillation auriculaire ne donne malheureusement aucun symptôme et risque donc parfois d’être détectée trop tard.

La fibrillation auriculaire peut affecter votre qualité de vie.
Sans traitement approprié, elle peut causer une défaillance cardiaque et augmente jusque cinq fois le risque de thrombose ou d’accident vasculaire cérébral (AVC).


C’est pourquoi il est extrêmement important de poser à temps le diagnostic de fibrillation auriculaire !

La mesure de l’activité cardiaque électrique à l’aide d’un enregistrement cardiaque ou un électrocardiogramme (ECG) constitue l’examen le plus efficace, mais il ne s’agit que d’un enregistrement instantané. Parce que la fibrillation auriculaire ne se manifeste parfois que de façon intermittente, il est utile d’apprendre à évaluer vous-même votre rythme cardiaque en prenant votre pouls au niveau du poignet.

Au repos, placez 3 doigts sur le poignet tendu de l’autre main. Les doigts doivent être posés à la base du pouce entre le tendon du pouce et le bord de l’os du poignet.

Il peut s’avérer nécessaire d’augmenter la pression ou de déplacer légèrement les doigts pour pouvoir sentir les pulsations. Comptez alors le nombre de battements pendant 30 secondes.

En multipliant ce nombre par deux, vous obtenez le nombre de battements par minute. Normalement, vos pulsations au poignet se situent entre 50 et 100 battements par minute.

  • Si vos pulsations au poignet au repos sont plus lentes que 40 par minute ou plus rapides que 120 par minute.
  • Si vos pulsations au poignet sont irrégulières : parfois rapides, parfois lentes.
  • Si cette irrégularité s’accompagne de symptômes tels que vertiges, difficultés de respiration, douleurs dans la poitrine, essoufflement, évanouissements, fatigue, etc.


Il est important de poser le diagnostic de fibrillation auriculaire à temps. Contrôlez vous-même vos pulsations au niveau du poignet ou consultez votre médecin généraliste.

Tout le monde peut développer une fibrillation auriculaire, mais certains facteurs de risque peuvent en favoriser l’apparition. Si vous répondez à l’une des conditions suivantes, nous vous conseillons vivement de participer à la Semaine du Rythme Cardiaque:

  • Vous êtes plus âgé(e) que 40 ans.
  • Vous avez une tension artérielle élevée ou prenez des médicaments pour traiter votre hypertension artérielle.
  • Vous êtes diabétique.
  • Vous avez déjà été sujet à une thrombose ou un accident vasculaire cérébral (AVC).
  • Vous avez fait un infarctus du myocarde ou souffrez d’une insuffisance cardiaque.
  • Vous souffrez d’apnées du sommeil.
  • Vous souffrez de surcharge pondérale.
  • Votre souffrez d’hyperthyroïdie.
  • Votre consommation d’alcool se situe au-dessus de la moyenne.
  • Vous faites du sport d’endurance.
  • Vous présentez des antécédents familiaux de fibrillation auriculaire.

Différents traitements existent pour soigner la fibrillation auriculaire. Parlez-en à votre médecin !

Conseils utiles:

  • Rendez-vous régulièrement auprès de votre médecin traitant afin d’y effectuer des contrôles de votre rythme cardiaque.
  • Vérifiez régulièrement votre tension artérielle et faites une prise de sang pour mesurer votre taux de cholestérol.
  • Demandez des conseils nutritionnels à votre médecin.
  • Restez actif mais évitez le sport d’endurance intensif.
  • Evitez, ou consommez avec modération, la caféine, l’alcool et la nicotine, qui augmentent les risques de troubles cardiaques.
  • Maîtrisez votre stress.
  • Sachez que certains médicaments, entre autres aux plantes et disponibles sans prescription (tels que l’herbe de la Saint Jean, par exemple), contiennent des substances pouvant aggraver la FA.

 

Le saviez-vous ?

  • La fibrillation auriculaire est le trouble du rythme cardiaque le plus fréquent.
  • Un tiers des personnes souffrant de fibrillation auriculaire ne ressentent aucun symptôme.
  • En cas de fibrillation auriculaire non diagnostiquée et non traitée, le risque de développer une thrombose ou un accident vasculaire cérébral (AVC) est cinq fois plus élevé.
  • Un AVC sur 6 est dû à une fibrillation auriculaire.
  • Vous pouvez vous-même contrôler vos pulsations si vous soupçonnez une fibrillation auriculaire.
  • Il existe d’excellents traitements pour la fibrillation auriculaire.


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Johan Schots Faire de l’alpinisme avec un trouble cardiaque

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